Sans vraiment changer son fusil d’épaule, le Peuple de l’Herbe a bien grandi. Plus souple encore qu’à ses débuts acid-jazz smooth, Le Peuple de l’Herbe a traversé la vague électrodub des années 2000 sans s’enfermer dans ses impasses. Trouvant, comme General Elektriks, son renouveau dans un funk rock appuyé sur les sonorités métalliques du Fender Rhodes, le Peuple a réduit ses samples et ses scratchs au profit d’un chant plus présent, d’une musique plus organique, empreinte d’énergie, mais aussi plus sensible et contrastée.
Sans vraiment changer son fusil d’épaule, le Peuple de l’Herbe a bien grandi. Plus souple encore qu’à ses débuts acid-jazz smooth, Le Peuple de l’Herbe a traversé la vague électrodub des années 2000 sans s’enfermer dans ses impasses. Trouvant, comme General Elektriks, son renouveau dans un funk rock appuyé sur les sonorités métalliques du Fender Rhodes, le Peuple a réduit ses samples et ses scratchs au profit d’un chant plus présent, d’une musique plus organique, empreinte d’énergie, mais aussi plus sensible et contrastée.
Stand High a sortit un nouvel album "Midnight Walkers", analyse :
Je ne pense pas nécessaire de faire une présentation du Stand High Crew, mais au cas ou vous ayez hiberné pendant quelques années ou que vous reveniez du futur pour lire cet article, je vais m’y coller.
Stand High, c’est 3 membres MAC Gyver , Rootystep et bien sûr Pupajim le MC. C’est d’ailleurs par la voix de Pupajim et ce style si particulier entre toast et rubadub qu’est né le « dubadub » [1] style si cher au crew breton. Pupajim qui est, d’ailleurs, plébiscité par le public à même l’honneur d’être joué sur certaines radios dont Radio Nova et apparaît comme le moteur visible du crew. Mais Stand High c’est aussi et surtout une bande de déchaînés, toujours prêt à « pull-uper » [2] une tune et mettre le feu à une soirée qui s’enfonce dans la moiteur de la nuit. Stand High c’est aussi un « sound system » sans sono… les représentants les plus emblématique de la nouvelle scène, celle des djeuns avec des casquettes américaine avec l’étiquette encore collée dessus, des blousons de ski en plastique bleu fluo des années 80, des lunettes à la P. Manœuvre, des grosses envie de jumper à la moindre tune; c’est une scène qui attire un nouveau public, pas forcément attaché aux valeurs originelles du dub, mais plus à faire la fête à fond, a kiffer le son et les grosses basses; un public plus orienté club...
Pour finir Stand High c’est 10 ans à poser du son en soirée et cinq maxi: “Business of War”, “Hey Georges”, “Dubadub Definition”, “Amplifier” et “Mr Bossman”; Tous ou presque sont sold out et maintenant Stand High c'est un album : “Midnight Walkers”.
Ce nouvel album qui est disponible depuis la fin janvier en LP/CD et digital semble être un nouveau commencement pour les Bretons qui après avoir pas mal écumé les sound systèmes français ont voulu poser du contenu en studio. Le crew a des influences plus que nombreuses et diverses; bien sûr le dub des origines mais aussi la new wave, la bass music au sens général et même une petite dose de hip-hop. Ce melting pot d'influences a pour conséquence de proposer une musique qui n'a plus grand chose à voir avec le dub au sens stricto senso même si on retrouve un esprit de défricheurs et de bidouilleurs...
Assez proche du label allemand Jahtari ils creusent le même sillon d’une musique aux influences dub en proposant une version différente du reggae. Jahtari et disrupt l’on fait par leur approche « chip-tune » les Stand High emboîtent le pas avec des influences plus new wave parfumées au dub a dub.
Ils chamboulent les codes d’une musique souvent enfermée dans des lyrics militant où le rasta que nous ne somme pas tous, ne se reconnaît pas forcément. Attention, nous ne disons pas que les Stand High n’ont rien à dire que leurs lyrics sont tous légers. Certes par moment, l’ambiance est bonne enfant et le fond des textes n’est pas très profond. Ils racontent plus facilement leur "légende" et leurs soirées que la souffrance du monde. C'est une question de point de vue. Cependant certains morceaux marient avec brio une musicalité moderne, convaincante et un texte traitant d’actualité : « Boat People » par exemple qui fait le constat d’une certaine dissymétrie de traitement aux frontières en riches et pauvres. Le coté assez léger de certains textes comme le « The Bar » nous rappellera, un autre groupe français qui utilisait aussi le dub a dub avec brio mais en occitan, je veux bien évidement parler des Massilia Sound System qui dans leurs textes revendiquent une envie démesurée de mettre le oaï ! Une vision de la fête que, je pense, partagent les brestois nous le verrons plus loin dans l'album. Quoi qu'il en soit au niveau des lyrics, on a systématiquement le droit à des instrumentaux efficaces, léchés à la perfection pour proposer toujours une musique entraînante et novatrice.
Plus loin dans l'album, on retrouve avec un peu de surprise deux morceaux très hip-hop old school. On ne connaissait pas les Stand High dans ce registre mais « Muskateer Sword » et « Home made » aux intrus minimalistes et aux textes auto-centrés parlent du crew, de leurs aventures… on y retrouvera des influences ou des clins d’œil au Hip-Hop américain de l’époque de Grand Master Flash et du courant de la fin des années 80… assez déconcertant mais très bien réalisé.
Le disque avance et le meilleur arrive avec des tunes digitales comme savent si bien le faire les Stand High : « The Big Tree » un ôde à un arbre, est un sublime morceau introduit en accapella pour une montée en puissance ou le flow aiguisé de Pupajim rebondit sur le riddim digital. Dans « Dub it » et « Holiday today » on sent l’ambiance des soirées « dubadub residance » du Vauban avec des morceaux entre dub steppa et électro avec une pointe de new wave; synthétiques, percussifs, répétitifs, et dansants, ils revigorent cette fin d’album. On enchaîne par « Speaker Box », un mix qui gratte, dirty style, découpé sur un riddim steppa militaire avec une basse pachydermique puis vient « Automatic Attack » expérimentation sonore qui finit sur une explosion très clubbing…
On ne pouvait pas en attendre moins des Stand High, ils produisent une musique étiquetée dub mais n’en ont plus (ou pas) la fibre… j’entends déjà les vieux de la vieille crier au scandale : "De mon temps le dub c'était différent". "On sait, ils sont comme ça, les jeunes de nos nos jours, ils se jouent des codes et ne respectent plus rien". Certes pas besoin d’être rasta et d’avoir des dreads pour kiffer et faire cette musique les Stand High l’ont bien compris. Par contre le dub est mis de coté, l'utilisation d’effets est minimale, les codes du genre sont très discrets et à notre avis le crew fait un pas de plus vers une musique de club. On retrouve les Stand High dans une position assez ambiguë à la limite schizo, entre dub et club, tunes posées et travaillées et tunes orientées dancefloor, une production entre prod de sound et album studio. Ça resemble au début d'une transition, ou les bretons tenterons de maintenir leur public de base avec des maxis vinyls plus sérieux du genre de Frequencies que Pupajim avait fait avec King Midas et tenterons de convaincre un public moins acquis au milieu du dub; beau pari...
Au final l'album est très dansant et va fédérer les dubbers et les clubbers sur certains morceaux, plaire aux amateurs de nouveaux sons ainsi qu’aux aficionados du crew; mais en tout les cas il va cartonner, c'est sur tout simplement parce que les Stand High sont une machine à tube !
Stand High a sortit un nouvel album "Midnight Walkers", analyse :
Je ne pense pas nécessaire de faire une présentation du Stand High Crew, mais au cas ou vous ayez hiberné pendant quelques années ou que vous reveniez du futur pour lire cet article, je vais m’y coller.
Stand High, c’est 3 membres MAC Gyver , Rootystep et bien sûr Pupajim le MC. C’est d’ailleurs par la voix de Pupajim et ce style si particulier entre toast et rubadub qu’est né le « dubadub » [1] style si cher au crew breton. Pupajim qui est, d’ailleurs, plébiscité par le public à même l’honneur d’être joué sur certaines radios dont Radio Nova et apparaît comme le moteur visible du crew. Mais Stand High c’est aussi et surtout une bande de déchaînés, toujours prêt à « pull-uper » [2] une tune et mettre le feu à une soirée qui s’enfonce dans la moiteur de la nuit. Stand High c’est aussi un « sound system » sans sono… les représentants les plus emblématique de la nouvelle scène, celle des djeuns avec des casquettes américaine avec l’étiquette encore collée dessus, des blousons de ski en plastique bleu fluo des années 80, des lunettes à la P. Manœuvre, des grosses envie de jumper à la moindre tune; c’est une scène qui attire un nouveau public, pas forcément attaché aux valeurs originelles du dub, mais plus à faire la fête à fond, a kiffer le son et les grosses basses; un public plus orienté club...
Pour finir Stand High c’est 10 ans à poser du son en soirée et cinq maxi: “Business of War”, “Hey Georges”, “Dubadub Definition”, “Amplifier” et “Mr Bossman”; Tous ou presque sont sold out et maintenant Stand High c'est un album : “Midnight Walkers”.
Ce nouvel album qui est disponible depuis la fin janvier en LP/CD et digital semble être un nouveau commencement pour les Bretons qui après avoir pas mal écumé les sound systèmes français ont voulu poser du contenu en studio. Le crew a des influences plus que nombreuses et diverses; bien sûr le dub des origines mais aussi la new wave, la bass music au sens général et même une petite dose de hip-hop. Ce melting pot d'influences a pour conséquence de proposer une musique qui n'a plus grand chose à voir avec le dub au sens stricto senso même si on retrouve un esprit de défricheurs et de bidouilleurs...
Assez proche du label allemand Jahtari ils creusent le même sillon d’une musique aux influences dub en proposant une version différente du reggae. Jahtari et disrupt l’on fait par leur approche « chip-tune » les Stand High emboîtent le pas avec des influences plus new wave parfumées au dub a dub.
Ils chamboulent les codes d’une musique souvent enfermée dans des lyrics militant où le rasta que nous ne somme pas tous, ne se reconnaît pas forcément. Attention, nous ne disons pas que les Stand High n’ont rien à dire que leurs lyrics sont tous légers. Certes par moment, l’ambiance est bonne enfant et le fond des textes n’est pas très profond. Ils racontent plus facilement leur "légende" et leurs soirées que la souffrance du monde. C'est une question de point de vue. Cependant certains morceaux marient avec brio une musicalité moderne, convaincante et un texte traitant d’actualité : « Boat People » par exemple qui fait le constat d’une certaine dissymétrie de traitement aux frontières en riches et pauvres. Le coté assez léger de certains textes comme le « The Bar » nous rappellera, un autre groupe français qui utilisait aussi le dub a dub avec brio mais en occitan, je veux bien évidement parler des Massilia Sound System qui dans leurs textes revendiquent une envie démesurée de mettre le oaï ! Une vision de la fête que, je pense, partagent les brestois nous le verrons plus loin dans l'album. Quoi qu'il en soit au niveau des lyrics, on a systématiquement le droit à des instrumentaux efficaces, léchés à la perfection pour proposer toujours une musique entraînante et novatrice.
Plus loin dans l'album, on retrouve avec un peu de surprise deux morceaux très hip-hop old school. On ne connaissait pas les Stand High dans ce registre mais « Muskateer Sword » et « Home made » aux intrus minimalistes et aux textes auto-centrés parlent du crew, de leurs aventures… on y retrouvera des influences ou des clins d’œil au Hip-Hop américain de l’époque de Grand Master Flash et du courant de la fin des années 80… assez déconcertant mais très bien réalisé.
Le disque avance et le meilleur arrive avec des tunes digitales comme savent si bien le faire les Stand High : « The Big Tree » un ôde à un arbre, est un sublime morceau introduit en accapella pour une montée en puissance ou le flow aiguisé de Pupajim rebondit sur le riddim digital. Dans « Dub it » et « Holiday today » on sent l’ambiance des soirées « dubadub residance » du Vauban avec des morceaux entre dub steppa et électro avec une pointe de new wave; synthétiques, percussifs, répétitifs, et dansants, ils revigorent cette fin d’album. On enchaîne par « Speaker Box », un mix qui gratte, dirty style, découpé sur un riddim steppa militaire avec une basse pachydermique puis vient « Automatic Attack » expérimentation sonore qui finit sur une explosion très clubbing…
On ne pouvait pas en attendre moins des Stand High, ils produisent une musique étiquetée dub mais n’en ont plus (ou pas) la fibre… j’entends déjà les vieux de la vieille crier au scandale : "De mon temps le dub c'était différent". "On sait, ils sont comme ça, les jeunes de nos nos jours, ils se jouent des codes et ne respectent plus rien". Certes pas besoin d’être rasta et d’avoir des dreads pour kiffer et faire cette musique les Stand High l’ont bien compris. Par contre le dub est mis de coté, l'utilisation d’effets est minimale, les codes du genre sont très discrets et à notre avis le crew fait un pas de plus vers une musique de club. On retrouve les Stand High dans une position assez ambiguë à la limite schizo, entre dub et club, tunes posées et travaillées et tunes orientées dancefloor, une production entre prod de sound et album studio. Ça resemble au début d'une transition, ou les bretons tenterons de maintenir leur public de base avec des maxis vinyls plus sérieux du genre de Frequencies que Pupajim avait fait avec King Midas et tenterons de convaincre un public moins acquis au milieu du dub; beau pari...
Au final l'album est très dansant et va fédérer les dubbers et les clubbers sur certains morceaux, plaire aux amateurs de nouveaux sons ainsi qu’aux aficionados du crew; mais en tout les cas il va cartonner, c'est sur tout simplement parce que les Stand High sont une machine à tube !
И так представляю вашему внимаю не коммерческий московский подземный проект free drugs generation. Сборник содержит довольно таки не плохие треки, разные по стилю (abstract hip-hop, trip-hop, IDM, downtempo, instrumental hip-hop, lounge, underground hip-hop).
З.Ы.Сборник сделан моими руками(создание сего бутлега согласовано с автором сих музыкальных композиций), ковёр решилделать без котэ.
И так представляю вашему внимаю не коммерческий московский подземный проект free drugs generation. Сборник содержит довольно таки не плохие треки, разные по стилю (abstract hip-hop, trip-hop, IDM, downtempo, instrumental hip-hop, lounge, underground hip-hop).
З.Ы.Сборник сделан моими руками(создание сего бутлега согласовано с автором сих музыкальных композиций), ковёр решилделать без котэ.
À propos du roman de Jack Kerouac, Bob Dylan aurait dit « J’ai lu On the Road vers 1959. Ça a changé ma vie comme ça a changé la vie de tout le monde ». Dans le livre, bible de ce que Kerouac nomma la Beat Generation, on retrouve le personnage de Dean Moriarty, nom que l’auteur a attribué dans l’ouvrage à son ami Neal Cassady. C’est ce personnage, et pas le redoutable ennemi de Sherlock Holmes, qui a donné son nom au groupe franco-américain.
Voilà pour la Généalogie. Ou l’origine, la référence commune, plutôt : la route, l’errance, la liberté comme aspirations ultime. Au risque de tout y sacrifier.
Cette liberté, fil rouge de la carrière de Bob Dylan, on la retrouve chez Moriarty, dans son refus de ne pas suivre les sentiers balisés, d’incorporer à leur folk rock des instruments (xylophone, kazoo), voire des outils (cuillères, perceuses…) incongrus, comme dans se choix de s’investir dans des projets en marge (la bande originale de La Véritable Histoire du Chat Botté de Jérôme Deschamps et Macha Makaieff).
Au cours de ce concert hommage, Moriarty va s’intéresser surtout s’intéresser à ce qui a précédé Bob Dylan, toute la tradition de la protest song américaine : Hank Williams, Blind Lemon Jefferson, Leadbelly… et bien évidemment Woody Guthrie.
À propos du roman de Jack Kerouac, Bob Dylan aurait dit « J’ai lu On the Road vers 1959. Ça a changé ma vie comme ça a changé la vie de tout le monde ». Dans le livre, bible de ce que Kerouac nomma la Beat Generation, on retrouve le personnage de Dean Moriarty, nom que l’auteur a attribué dans l’ouvrage à son ami Neal Cassady. C’est ce personnage, et pas le redoutable ennemi de Sherlock Holmes, qui a donné son nom au groupe franco-américain.
Voilà pour la Généalogie. Ou l’origine, la référence commune, plutôt : la route, l’errance, la liberté comme aspirations ultime. Au risque de tout y sacrifier.
Cette liberté, fil rouge de la carrière de Bob Dylan, on la retrouve chez Moriarty, dans son refus de ne pas suivre les sentiers balisés, d’incorporer à leur folk rock des instruments (xylophone, kazoo), voire des outils (cuillères, perceuses…) incongrus, comme dans se choix de s’investir dans des projets en marge (la bande originale de La Véritable Histoire du Chat Botté de Jérôme Deschamps et Macha Makaieff).
Au cours de ce concert hommage, Moriarty va s’intéresser surtout s’intéresser à ce qui a précédé Bob Dylan, toute la tradition de la protest song américaine : Hank Williams, Blind Lemon Jefferson, Leadbelly… et bien évidemment Woody Guthrie.
Lotus formed at a Mennonite college that had banned on-campus dancing as late as the 1980's, and has been creatively fusing electronic dance music with instrumental post-rock for the past eight years. Armed with a massive light rig and one of the most energetic shows on the circuit, Lotus was a go-to act for late night festival slots this past summer, performing at ROTHBURY, Summerfest, Camp Bisco, and others. Also in 2008, Lotus saw advance sellouts in venues throughout the U.S. including Mr. Smalls in Pittsburgh, two nights at World Café Live in Philadelphia, two nights at the Fox Theatre in Boulder, Higher Ground in Burlington, Kinetic Playground in Chicago. The band's remix album, Copy Paste Repeat: Lotus Remixed was released to critical acclaim, and came on the heels of their double live CD release, Escaping Sargasso Sea.
Hammerstrike finds the band reaching back in order to move forward. Primarily recorded live in one room to analog tape by Bill Moriarty (Dr. Dog, Man Man), the album captures a sound that harkens back to the 70's but never slips into nostalgic retreads. The compositions are focused and melodic, filled out with orchestration including swelling violins and cellos, banjo, wordless choirs, and electronic noises. Though the tracks range from dance floor ready rockers to soaring post-rock instrumentals, the album is held together by a sanguine spirit pervading each track. The big guitars, feedback, and distortion serve an optimistic purpose. It is a decidedly American feel that invokes big skies, open roads, and a zealous yet naïve pursuit of the idea that defeat will never be conceded. What critics have been saying about Lotus:
"... simultaneously making waves on the jam, indie and electronica scenes thanks to a series of well-crafted albums." - Relix
"Lotus continue to expand upon its post-everything rock/electronic/jazz/free-form pastiche." - Big Shot Magazine
"...intent on creating a new genre (few try that these days)...it is rock, and smart disco, funk and soul, piano pop, world music, and modern alienation stuff and jazz fusion you can dance to all wrapped up in cellophane."
Lotus formed at a Mennonite college that had banned on-campus dancing as late as the 1980's, and has been creatively fusing electronic dance music with instrumental post-rock for the past eight years. Armed with a massive light rig and one of the most energetic shows on the circuit, Lotus was a go-to act for late night festival slots this past summer, performing at ROTHBURY, Summerfest, Camp Bisco, and others. Also in 2008, Lotus saw advance sellouts in venues throughout the U.S. including Mr. Smalls in Pittsburgh, two nights at World Café Live in Philadelphia, two nights at the Fox Theatre in Boulder, Higher Ground in Burlington, Kinetic Playground in Chicago. The band's remix album, Copy Paste Repeat: Lotus Remixed was released to critical acclaim, and came on the heels of their double live CD release, Escaping Sargasso Sea.
Hammerstrike finds the band reaching back in order to move forward. Primarily recorded live in one room to analog tape by Bill Moriarty (Dr. Dog, Man Man), the album captures a sound that harkens back to the 70's but never slips into nostalgic retreads. The compositions are focused and melodic, filled out with orchestration including swelling violins and cellos, banjo, wordless choirs, and electronic noises. Though the tracks range from dance floor ready rockers to soaring post-rock instrumentals, the album is held together by a sanguine spirit pervading each track. The big guitars, feedback, and distortion serve an optimistic purpose. It is a decidedly American feel that invokes big skies, open roads, and a zealous yet naïve pursuit of the idea that defeat will never be conceded. What critics have been saying about Lotus:
"... simultaneously making waves on the jam, indie and electronica scenes thanks to a series of well-crafted albums." - Relix
"Lotus continue to expand upon its post-everything rock/electronic/jazz/free-form pastiche." - Big Shot Magazine
"...intent on creating a new genre (few try that these days)...it is rock, and smart disco, funk and soul, piano pop, world music, and modern alienation stuff and jazz fusion you can dance to all wrapped up in cellophane."
Haytham Safia (1980) is from Kafr Yasif, in the Galilee of the Holy Land, his passion for the U’d starts at an early stage. In 2001 he makes his debut as a performer in The Netherlands, where he acquires a firm position in the musical ensemble accompanying the Galili Dance Group: they tour through Europe. In 2002 he graduates with distinction at the Academy of Music and Dance in Jerusalem. In February 2004 he plays as a soloist with the Holland Symphonia in the Concertgebouw in Amsterdam. Haytham Safia is in essence a classical Arabic musician, but his compositions and music are influenced by other musical styles such as Persian, Balkanian and jazz music.
Haytham Safia (1980) is from Kafr Yasif, in the Galilee of the Holy Land, his passion for the U’d starts at an early stage. In 2001 he makes his debut as a performer in The Netherlands, where he acquires a firm position in the musical ensemble accompanying the Galili Dance Group: they tour through Europe. In 2002 he graduates with distinction at the Academy of Music and Dance in Jerusalem. In February 2004 he plays as a soloist with the Holland Symphonia in the Concertgebouw in Amsterdam. Haytham Safia is in essence a classical Arabic musician, but his compositions and music are influenced by other musical styles such as Persian, Balkanian and jazz music.
If you’re into raps about worldly things like 9-to-5 jobs, male-female relations, and platinum pinky rings, you might want to click over to another album. Jedi Mind Tricks--Ikon the Verbal Hologram and Stoupe the Enemy of Mankind--flip bushels of out-there, sci-fi rhymes on this experimental and sinister underground favorite from 1997. Certainly, tales of Illuminati-esque government conspiracies, alien experiments, and other stratospherical explorations have never sounded so unique, aided here by ominous violins and creepy operatic squeals. "I Who Have Nothing" (complete with Shirley Bassey sample) should get votes for being one of the most depressing songs of all time; however, for folks blunted into Top 40 submission, it may well have the opposite effect. On the other hand, JMT’s heavy use of religious references and plodding lo-tech beats is not for everyone. Borderline geniuses or Star Trek geeks gone mad? The choice is yours.
Product Description
The Psycho-Social CD is the cult classic pre-quel to Jedi Mind Tricks "Violent by Design" album.
Described by The Source Magazine as "Ahead of its time" and by CMJ as "A must own for anyone who cares about hip-hop culture," The Psycho-Social CD is a must own.